
Le coton provient d’un arbuste sensible au gel. De ce fait, il est le plus souvent cultivé dans les zones tropicales et subtropicales. En effet, le cotonnier a besoin d’environ 120 jours de pluie mais aussi de soleil, chaleur et de sècheresse durant la maturation des graines. Cette plante vivace est cultivée de façon annuelle. Pour faciliter son ramassage, les pieds de cotonniers mesurent un peu plus d’une cinquantaine de centimètres.
Du champ au fil
Le coton produit une délicate fleur blanche jaune qui tire sur le rosé. A la fin de l’été, la fleur sèche et se transforme en une grosse capsule verte tachetée de rouge. A la pleine maturité de la capsule, elle brunit et s’ouvre en quartier pour laisser apparaitre une trentaine de graines dans un délicat écrin de fibre de coton.
La fleur de coton est alors récoltée mécaniquement, avant d’être brassée pour éliminer un maximum les impuretés.
On passe alors à l’égrenage qui consiste à séparer les graines des délicates fibres de coton. Les fibres sont ensuite cardées, c’est à dire qu’elles passent entre différents peignes afin d’enlever les dernières impuretés. La mèche obtenue est alors filée, les fibres les plus longues sont gage de qualité. Le coton est souvent utilisé blanc dans sa couleur naturelle mais il peut également être teint pour obtenir un panel infini de couleurs.
Entretien d’une pièce en coton

Le coton est facile à porter à même la peau en toute saison. Il est à la fois léger et chaud, doux et confortable, isolant et hydrophile. Il est souvent utilisé car facile d’entretien, peu fragile, il résiste à la chaleur.
Même s’il peut être lavé à haute température, nous vous conseillons de le laver en machine à 30°C afin d’éviter toute détérioration précoce. Attention dans nos créations, le coton est le plus souvent combiné avec de la laine ou du lin, il faut donc faire attention aux autres fibres plus fragiles lors du lavage. Lors du repassage le fer ne doit pas être à une température trop élevée pour ne pas bruler les fibres.